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L’enseignement supérieur français concerne 2,5 millions d’étudiants. 12 % d’entre eux sont étrangers. Tous profitent d’une offre de formation très diversifiée et poursuivent des études dans tous les domaines et à tous les niveaux.
La France compte plus de 3 500 établissements, publics et privés, d’enseignement supérieur : 72 universités, 25 communautés d’universités et d’établissements, 271 écoles doctorales, 227 écoles d’ingénieurs habilitées à délivrer le titre d’ingénieur, 220 écoles de commerce et de management, 45 écoles supérieures d’art publiques, 22 écoles d’architecture et 3 000 écoles et instituts privés.
Des informations détaillées sur le fonctionnement des établissements sont disponibles sur campusfrance.org/fr/etablissements-enseignement-superieur-France
Les universités : l’enseignement supérieur pour tous
Les universités accueillent 75 % des étudiants étrangers qui ont choisi la France pour leurs études supérieures. Ces établissements d’enseignement supérieur publics sont financés par l’État français. Réparties sur tout le territoire français, les universités délivrent des diplômes nationaux (Licence, Master, Doctorat) qui ont tous la même valeur académique.
L’inscription en première année est ouverte à tous les titulaires du baccalauréat ou d’un diplôme équivalent. Sciences, lettres, langues, arts, sciences humaines, santé ou encore sport, les formations à l’université couvrent l’ensemble des domaines d’enseignement et de recherche.
Les grandes écoles : la culture de l’excellence à la française
20 % des étudiants étrangers suivent un cursus dans les grandes écoles. Écoles normales supérieures (ENS), instituts d’études politiques (IEP), écoles d’ingénieurs, écoles de commerce et de management, écoles vétérinaires et quelques autres écoles , ces grandes écoles sont des établissements d’enseignement supérieur publics ou privés reconnus par l’État. Elles délivrent des diplômes de niveau bac+5 dont certains confèrent le grade de Master. De nombreuses formations y sont délivrées en anglais.
L’admission dans les grandes écoles est très sélective. Elle se fait sur concours après deux ans de classe préparatoire, sur titre ou directement après le baccalauréat pour les écoles qui proposent un cycle préparatoire intégré. Le coût de l’inscription et des frais de dossier y est plus élevé qu’à l’université.
Les écoles supérieures d’art et d’arts appliqués
En France, près de 50 écoles supérieures d’art et de design publiques dépendent directement du ministère de la Culture. Les formations en art, en design et en communication qui y sont délivrées sont organisées en deux cycles de trois ou cinq ans sanctionnés par des diplômes nationaux. Certaines proposent également un troisième cycle. Quatre écoles d’arts publiques très réputées dépendent directement du ministère de l’Enseignement supérieur : les écoles Boulle, Olivier de Serres, Duperré et Estienne. Elles délivrent des diplômes nationaux dans les domaines de la conception en design graphique, le design d’espace, la mode ou les métiers d’art.
Quelques écoles privées ou dépendantes des chambres de commerce et d’industrie délivrent leurs propres diplômes. Certaines sont enregistrées au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Ces établissements d’enseignement supérieur d’art et d’arts appliqués recrutent de manière très sélective, sur dossier, à l'issue de concours et / ou d'entretiens. Les candidatures peuvent être déposées en ligne sur le site Campus Art.
Les écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA)
Les écoles nationales supérieures d’architecture forment un réseau de 20 écoles publiques placé sous la double tutelle des ministères de la Culture et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Deux autres établissements, l’École spéciale d’architecture et l’Institut national des sciences appliquées de Strasbourg, font partie de ce même réseau et délivrent des diplômes équivalents. Les écoles d’architecture proposent trois cycles de formations délivrant des diplômes nationaux reconnus par l’État : licence, master et doctorat. Les candidatures peuvent également être déposées en ligne sur le site de Campus Art ou Parcoursup
L’enseignement supérieur français a adopté le système LMD. La plupart des diplômes qu’il délivre permettent d’obtenir des crédits ECTS reconnus dans de nombreux pays de l’Union européenne et du monde.
Le système LMD et les crédits ECTS
L’organisation en trois cycles des études supérieures est commune à la plupart des pays de l'Union européenne ; en France, c’est l’organisation licence-master-doctorat, ou organisation LMD. Ce système a permis d’uniformiser les cycles et d’organiser la reconnaissance des diplômes entre les pays. Il facilite la mobilité étudiante en Europe comme dans le reste du monde.
L’obtention des diplômes LMD est liée au nombre de semestres d’études accomplis depuis l’entrée dans l’enseignement supérieur. Chaque semestre permet de valider 30 crédits ECTS (European Credits Tranfer System) capitalisables et transférables d’un pays à l’autre.
Une licence nécessite la validation de six semestres, soit l’obtention de 180 ECTS. Ajoutez quatre semestres pour valider un master avec 120 ECTS supplémentaires. Un doctorat s’obtient après seize semestres et la validation d’un total de 480 ECTS en huit ans d’études minimum depuis la première année de licence.
Des diplômes reconnus et garantis par l’État
La valeur d’un diplôme de l’enseignement supérieur français est garantie par l’État quand il s’agit d’un diplôme national, d’un diplôme visé par le ministère de l’Enseignement supérieur ou des titres enregistrés au RNCP (Registre national des certifications professionnelles).
Pour certaines grandes écoles et écoles de commerce ou d’ingénieurs, la qualité de la formation et des diplômes peut également être garantie par des organismes indépendants qui attribuent des accréditations ou des labels.
Les frais de scolarité
Les établissements publics
Choisir d’étudier en France, c’est accéder à des formations de qualité et accessibles au plus grand nombre. Les frais de scolarité universitaires français sont faibles ar l’État prend en charge l’essentiel du coût des formations dispensées dans les établissements publics. Le coût réel des études est le même qu’ailleurs. La différence est qu’en France, que vous soyez français ou étranger, l’État en assume la plus grande part. Cela représente un investissement annuel moyen de 10 000 euros en moyenne par étudiant.
Les frais annuels de scolarité pour les étudiants français, ressortissants d'un pays de l'Union Européenne, de l’Espace Economique Européen ou de la Suisse s’élèvent à :
175 euros pour une année en cycle Licence
250 euros pour une année en cycle Master
618 euros pour une année en école d’ingénieur
391 euros pour une année de Doctorat
Retrouvez les montants des frais de scolarité pour l’ensemble des formations dispensées dans les établissements publics français sur le site etudiant.gouv.fr. Vous accéderez notamment au détail du coût des études de troisième cycle en médecine et pharmacologie.
Vous êtes un étudiant extra communautaire
Vous devez vous acquitter de droits d’inscription différenciés si :
Vous vous inscrivez pour la 1ère fois en Licence, en Master ou dans un cycle d'ingénieur à la rentrée 2024/2025 ;
Au sein d'un établissement d'enseignement supérieur relevant du MESR ;
Tant que vous n’êtes pas installés durablement en France.
L’Etat prend alors en charge les deux tiers du coût de votre formation. Le montant des droits d’inscription que vous avez à payer est de :
2 850 euros pour une année en cycle de Licence ;
3 879 euros pour une année en cycle Master.
Les établissements privés
Les frais de scolarité dans les établissements privés, notamment dans les écoles de commerce, sont sensiblement plus élevés que dans le public. En général, ils atteignent 3 000 à 25 000 euros par an. Renseignez-vous sur le site de chaque établissement pour connaître le montant exact des frais de scolarité de votre formation.
18 % des étudiants en France sont inscrits dans des établissements privés. Le caractère privé d’un établissement signifie qu’il n’a pas été créé par l’État. Le niveau des financements publics y est donc variable. Dans certains cas, l’État peut reconnaître officiellement un établissement et l’autoriser à délivrer les diplômes nationaux. Il dispose alors d’un droit de regard sur les formations qui y sont dispensées, ce qui est une garantie de service et de qualité. Par exemple, les cinq instituts catholiques (Paris, Lille, Angers, Lyon, Toulouse) et certaines écoles de commerce ou d’ingénieurs sont des établissements privés reconnus par l’État.
Si vous suivez une formation délivrée en langue anglaise, la maîtrise du français n’est pas requise. Toutefois, l’établissement concerné pourra tester votre niveau d’anglais.
En revanche, si vous suivez des cours en langue française, sachez que les étudiants internationaux doivent présenter un document attestant de leur niveau en français. Vous pouvez l’obtenir en passant un examen ou un test officiel de français, comme le DELF, le DALF, le TCF ou le TEF. Les étudiants internationaux qui ont obtenu un bac français dans un établissement de l’AEFE-Agence pour l’Enseignement du Français à l’Etranger en sont dispensés.
Le niveau B2 est souhaitable pour des études au niveau licence. Certains établissements supérieurs français et les formations de master peuvent exiger un niveau supérieur, C1 ou C2, pour des formations spécifiques.