La coopération franco-chypriote en matière d’archéologie constitue un volet important de notre coopération culturelle bilatérale. En effet, la France reste un partenaire privilégié des Chypriotes qui apprécient sa contribution à la recherche, à la protection et à la mise en valeur de son patrimoine national. Les missions archéologiques françaises travaillent en étroite collaboration avec le Département chypriote des Antiquités qui a toujours encouragé et soutenu les programmes français de fouilles, mais aussi avec l’université de Chypre. Les chypriotes font régulièrement état des très bonnes relations entretenues avec l’ensemble des missions archéologiques françaises et soulignent l’importance de ces dernières.
Les missions concernées sont également attentives à développer, parallèlement à leur travail de recherche, un volet « formation » sous la forme de chantier-école, de participation d’étudiants ou d’archéologues chypriotes aux travaux de recherche ou d’invitations en France de professionnels locaux. Il faut aussi souligner l’excellent travail mené en étroite collaboration avec les autorités chypriotes compétentes sur la mise en valeur de ces sites archéologiques, tout particulièrement ceux de Khirokitia et de Kition.
Mission archéologique française de Kition
Fondée en 1964 pour l’exploration de Salamine, la mission de l’Université de Lyon mène des recherches depuis 1976 sur la ville antique de Kition (sous la ville actuelle Larnaca).
Mission archéologique française d’Amathonte
La ville, occupée à l'origine, d'après Théopompe, par une population « autochtone », fortement mêlée de Phéniciens, puis de Grecs, et où l'on parlait une langue aujourd'hui encore non déchiffrée, fut ensuite dirigée par des rois au nom grec, mais qui menaient une politique en général favorable à la Perse.
Mission archéologique française de Klimonas
La fouille de Klimonas devrait permettre d'écrire une nouvelle page de la préhistoire chypriote.